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Vous venez de recevoir ou de délivrer un commandement de payer visant la clause résolutoire d’un bail commercial et vous craignez une erreur de procédure ?


Vous vous demandez comment contester la validité de ce document crucial ? Pas de panique !


Dans cet article, nous décortiquons la notion de nullité d’un commandement de payer et vous expliquons comment elle peut sauver (ou ruiner) une procédure de résiliation de bail commercial.


Nous verrons :


  • Pourquoi la validité du commandement de payer est indispensable.

  • Les motifs de nullité les plus fréquents.

  • Les recours pour le locataire et les précautions pour le bailleur.

Prêt(e) à tout comprendre pour protéger vos droits ?


Suivez le guide.





Le rappel essentiel : La clause résolutoire dans un bail commercial



Pour une vision générale de cette clause et de ses enjeux, consultez notre article mère :


clause résolutoire bail commercial


Pourquoi parle-t-on de "nullité du commandement de payer" ?


La clause résolutoire est une disposition prévoyant la résiliation automatique du bail commercial en cas de manquement (souvent le non-paiement des loyers).


Mais pour activer cette clause, il faut d’abord un commandement de payer (ou d’exécuter) régulier.


Si ce commandement est mal rédigé ou ne respecte pas la loi, il risque la nullité, ce qui annule la procédure de résiliation.



Qu’est-ce qu’un commandement de payer ?



Avant de plonger dans la nullité, rappelons brièvement ce qu’est un commandement de payer.


Pour un zoom sur le sujet :


commandement de payer visant la clause résolutoire bail commercial


Un acte d’huissier obligatoire


Le commandement de payer est un document délivré par un huissier de justice, informant le locataire :


  • Qu’il est en défaut (loyers ou charges impayés).

  • Qu’il dispose d’un délai (généralement 1 mois) pour régulariser.

  • Qu’en cas d’inaction, la clause résolutoire sera activée, entraînant la résiliation du bail.

Les mentions indispensables


Pour être valide, ce commandement doit contenir :

  1. La référence à la clause résolutoire mentionnée dans le bail.

  2. Le montant exact des sommes dues.

  3. L’indication du délai de 1 mois prévu par l’article L.145-41 du Code de commerce.

Attention : Un seul oubli ou inexactitude peut ouvrir la voie à une contestation et donc la nullité.



Les principaux motifs de nullité du commandement de payer



Plusieurs raisons peuvent rendre le commandement de payer caduc.


Voici les plus courantes :


1. Omission ou mauvaise rédaction de la clause résolutoire


La clause résolutoire doit être expressément rappelée dans l’acte.


Si elle est absente, vague, ou erronée, le locataire peut invoquer la nullité.


2. Montants réclamés inexacts


Il n’est pas rare que le bailleur ajoute des charges abusives ou calcule mal les loyers impayés.


La justice estime qu’un commandement doit mentionner des sommes exactes et dûment justifiées.


Toute erreur peut être fatale.

3. Délai de régularisation non respecté


Le locataire doit disposer d’au moins un mois pour régulariser sa situation après réception du commandement.


Si le commandement impose un délai plus court ou ne précise pas de délai, c’est la nullité assurée.


4. Erreur ou insuffisance dans la notification


L’acte doit être délivré au locataire par un huissier, à son adresse contractuelle ou légale.


Une notification mal faite (mauvaise adresse, absence de preuve de remise…) peut entraîner l’annulation de toute la procédure.



Que faire si vous êtes locataire et que vous suspectez une nullité ?



Recevoir un commandement de payer n’est jamais agréable, mais si vous constatez des irrégularités, vous pouvez vous défendre.


  1. Vérifiez minutieusement le contenu : Clause résolutoire mentionnée, montant réclamé, délai…

  2. Rassemblez vos preuves : Paiements effectués, quittances, échanges de mails prouvant une éventuelle erreur du bailleur.

  3. Saisissez le tribunal : Vous pouvez demander au juge de constater la nullité du commandement.


Suspension et délais de paiement


Par ailleurs, même si le commandement est valide, vous pouvez solliciter une suspension de la clause résolutoire :


suspension clause résolutoire bail commercial


Le juge peut vous accorder un délai pour régulariser, évitant ainsi la résiliation.


Et si vous êtes bailleur, comment sécuriser la procédure ?


Pour éviter que le commandement soit annulé, quelques précautions s’imposent :


  1. Faites relire votre bail : Assurez-vous que la clause résolutoire est clairement rédigée.

  2. Confiez la rédaction à un professionnel : Un huissier compétent saura mentionner tous les éléments obligatoires.

  3. Contrôlez le montant réclamé : Le moindre centime d’erreur peut invalider l’acte.

  4. Respectez le délai d’un mois : N’entamez aucune démarche avant la fin de ce délai.


Acquisition de la clause résolutoire : la suite logique


Une fois le commandement valide, si le locataire ne paie pas, vous pouvez demander l’acquisition de la clause résolutoire :


acquisition clause résolutoire bail commercial


Ensuite, vous pourriez être amené à assigner le locataire pour obtenir l’expulsion :


assignation acquisition clause résolutoire bail commercial



Jurisprudences récentes : des leçons à en tirer



Exemple 1 : Montant erroné = commandement annulé


Un bailleur réclamait 3 000 € de loyers impayés. Or, les relevés prouvaient que seule la moitié était due.


La cour d’appel a jugé que l’inexactitude rendait le commandement nul.


Le locataire a donc évité la résiliation.


Exemple 2 : Délai d’un mois non mentionné


Dans un autre cas, le commandement ne précisait pas le délai légal accordé au locataire pour régulariser.


Le juge a donc déclaré la nullité du commandement, empêchant toute résiliation.


Exemple 3 : Notification mal adressée


Le commandement avait été envoyé à l’ancienne adresse du locataire, alors que ce dernier avait officiellement communiqué sa nouvelle adresse.


Résultat ? Une procédure jugée irrecevable et un bailleur contraint de tout recommencer.



Conseils pratiques



Pour les bailleurs


  • Soignez la rédaction : Faites appel à un huissier ou un avocat rompu à l’exercice.

  • Vérifiez vos chiffres : Assurez-vous que les loyers et charges réclamés correspondent à ce qui est prévu au bail.

  • Respectez le délai : Laissez systématiquement un mois avant de prendre d’autres mesures.


Pour les locataires


  • Examinez le commandement dès sa réception : Recherchez la moindre irrégularité ou incohérence.

  • Agissez vite : Si le document est correct, il vous reste un mois pour régulariser. Sinon, saisissez le tribunal pour soulever la nullité.

  • Sollicitez un professionnel : Un avocat spécialisé peut vous aider à prouver les erreurs ou à négocier un échéancier.



Conclusion


Le commandement de payer visant la clause résolutoire est un outil puissant pour le bailleur, mais il n’est efficace que s’il respecte à la lettre le cadre légal.


En cas d’erreur ou d’incomplétude, la procédure de résiliation peut être frappée de nullité, offrant au locataire une défense solide.


Pour éviter ces écueils ou protéger vos droits, il est crucial de :


  1. Maîtriser les obligations légales autour de la clause résolutoire.

  2. Suivre scrupuleusement les procédures de notification et de délai.

  3. Être réactif en cas de contestation ou de manquement.

En cas de doute, n’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un professionnel du droit.


Mieux vaut prévenir que guérir, surtout quand l’avenir de votre bail commercial est en jeu ! Bonne chance dans vos démarches !

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