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Vous avez entendu parler de la fameuse clause résolutoire dans les baux commerciaux, mais vous ne savez pas exactement à quoi elle sert ni comment l’activer ?


Bonne nouvelle, vous êtes au bon endroit.


Véritable filet de sécurité pour le bailleur (et parfois bête noire pour le locataire), cette clause peut entraîner la résiliation automatique du bail en cas de manquement grave.


Dans cet article, nous allons décortiquer son fonctionnement, ses conditions, et les erreurs à éviter.





Le cadre général de la résiliation d’un bail commercial



Pour une vue d’ensemble sur la rupture globale d’un bail, commencez par consulter notre article mère :


résiliation bail commercial

Un bail commercial engage locataire et bailleur sur une durée minimale de neuf ans, avec possibilité de résiliation à l’issue de chaque période triennale (3-6-9).


Toutefois, en dehors de ces échéances, la clause résolutoire peut mettre fin au contrat en cas de non-respect d’obligations essentielles.


Elle se déclenche automatiquement, sous réserve de respecter une procédure stricte.


Contexte plus large


Qu’est-ce que la clause résolutoire dans un bail commercial ?



La clause résolutoire est un paragraphe du bail qui stipule que, si le locataire (preneur) enfreint certaines obligations (paiement du loyer, entretien, usage des lieux, etc.), le bail peut être résilié de plein droit.


Elle évite ainsi de longues procédures pour le bailleur.


Obligations concernées


Les obligations principales que vise la clause résolutoire sont généralement :


  • Paiement des loyers et charges

  • Respect de la destination des locaux (pas d’activité non autorisée)

  • Entretien et réparations (au-delà de l’usure normale)

Important : La clause doit être précise. Une mention trop générale ("pour tout manquement") risque d’être jugée abusive ou trop vague.



Comment activer la clause résolutoire ?



Pour que cette clause s’applique, le bailleur doit respecter une procédure stricte, sous peine de nullité.


Voici le déroulé :


  1. Commandement d’huissier :

    • Le bailleur fait délivrer au locataire un acte énonçant le manquement (ex. : loyers impayés)

    • Le locataire dispose en général d’un délai d’un mois pour régulariser


  2. Délai de régularisation :

    • Si le locataire s’exécute (ex. paie ses loyers), la clause ne s’active pas et le bail se poursuit

    • En revanche, si rien n’est fait dans le délai imparti, la résiliation est automatique


  3. Constat de résiliation :

    • En pratique, le bailleur peut saisir le juge pour faire constater la résiliation et obtenir, si besoin, l’expulsion


Le rôle du juge : un contrôle nécessaire


Même si la clause résolutoire prévoit une résiliation "automatique", le juge joue souvent un rôle de modérateur.


Il vérifie :


  • La validité de la clause : Clause trop vague ou formalisme non respecté = clause inapplicable

  • Le caractère proportionné du manquement : Si le locataire a régularisé sa dette ou si le retard est minime, le juge peut accorder des délais ou rejeter la résiliation

Exemple : Un locataire en difficulté financière qui règle ses impayés avant la fin du délai fixé par le commandement peut être sauvé de la résiliation.


Le juge appréciera la bonne foi.



Précautions pour le bailleur : bien rédiger et respecter la procédure



Si vous êtes bailleur, quelques règles d’or à suivre pour éviter les écueils :


  1. Rédiger une clause claire et exhaustive

    • Indiquez précisément les obligations dont le non-respect entraîne la résiliation

    • Mentionnez la procédure d’activation (commandement, délai, etc.)


  2. Recourir à un huissier compétent

    • Le commandement doit être précis (montant exact des loyers dus, date, etc.)

    • Toute erreur peut faire annuler la résiliation


  3. Agir proportionnellement

    • Un simple retard ponctuel de 2 jours risque d’être jugé abusif

    • Tentez une relance amiable avant d’activer la clause



Côté locataire : comment se défendre contre la clause résolutoire ?



Même si la clause résolutoire est en principe automatique, le locataire peut contester :


  1. Régulariser le manquement

    • En payant les sommes dues avant la fin du délai imparti

    • En réparant toute dégradation signalée


  2. S’adresser au juge

    • Si la procédure (commandement, délai) n’a pas été respectée

    • Si le manquement est faible, et que la résiliation est disproportionnée


  3. Négocier un accord amiable

    • Proposer un calendrier de paiement échelonné

    • Justifier d’une situation exceptionnelle (maladie, catastrophe naturelle…)


Attention aux indemnités d’éviction


Dans certains cas, la résiliation s’accompagne d’une indemnisation.


Pour approfondir, découvrez :


indemnité d'éviction bail commercial


Important : L’indemnité d’éviction est due quand le bailleur refuse le renouvellement du bail sans motif légitime.


Mais si la clause résolutoire est appliquée pour un manquement grave, il n’y a normalement pas d’indemnité d’éviction à verser.



Conseils pratiques pour une clause résolutoire efficace



  1. Rédaction précise : Mentionnez clairement les obligations visées (loyers, entretien, etc.) et la procédure d’activation.


  2. Respect strict de la procédure :

    • Commandement par huissier

    • Délai d’un mois pour le locataire


  3. Communication transparente :

    • Informez le locataire de vos intentions en cas de manquement

    • Donnez-lui la possibilité de se régulariser


  4. Tenir un historique :

    • Conservez quittances, relances, preuves de communication

    • Indispensable en cas de litige devant le juge



Conclusion


La clause résolutoire est un élément-clé du bail commercial, permettant de protéger le bailleur face à des manquements importants du locataire.


Toutefois, elle ne s’applique pas à la légère : il faut que le commandement soit régulier et la procédure respectée.


Le juge jouera alors un rôle de contrôle, s’assurant que tout est légitime et proportionné.


En résumé :


  • Une clause résolutoire bien rédigée est une sécurité pour le bailleur

  • Le locataire peut contester s’il régularise ou si la procédure est mal appliquée

  • Le juge veille à l’équilibre et peut refuser la résiliation en cas de disproportion

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