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Vous êtes propriétaire d’un local commercial, et vous envisagez de mettre fin au bail conclu avec votre locataire ?


Sachez que même si la loi protège fortement le locataire, le bailleur peut tout à fait résilier le bail, sous réserve de respecter des conditions strictes.


Dans cet article, nous allons passer en revue les différents cas autorisant le propriétaire à rompre un bail commercial, ainsi que les étapes et précautions à prendre pour éviter les litiges.


Bonne lecture !





Les fondements légaux de la résiliation par le bailleur



Pour une vue d’ensemble sur la rupture anticipée d’un bail, consultez d’abord notre article mère :


résiliation bail commercial


La résiliation d’un bail commercial par le propriétaire est très encadrée par la loi afin de protéger le locataire.


En principe, le bail commercial dure 9 ans, mais le propriétaire peut mettre fin au bail à l’issue de la période initiale ou en cas de manquement grave du locataire.


Parfois, des clauses spécifiques permettent aussi une résiliation anticipée.


Cas de résiliation par le propriétaire


1. À l’échéance du bail


Le bailleur peut décider de ne pas renouveler le bail au terme des 9 ans.


Toutefois, il doit respecter certaines conditions :


  • Préavis de 6 mois avant la fin du bail.

  • Motif légitime ou indemnité d’éviction si le locataire est privé de son renouvellement.

Si le propriétaire ne justifie pas d’un motif sérieux et ne verse aucune indemnité, la résiliation sera jugée abusive.


2. Clause résolutoire : la sanction du manquement locatif


Une clause résolutoire dans le contrat permet la résiliation automatique en cas de faute grave du locataire (loyers impayés, usage non conforme, etc.).


Procédure


  • Un commandement doit être adressé au locataire, l’enjoignant de régulariser la situation (ex. : payer les loyers).

  • Faute de régularisation dans le délai imparti, le bail est rompu.


3. Travaux ou usage personnel


Le bailleur peut également refuser le renouvellement pour :


  • Transformer ou démolir le local pour en faire autre chose.

  • L’occuper lui-même (ou un proche) à titre d’habitation.

  • Exercer une autre activité.

Dans ces cas, il doit souvent indemniser le locataire (voir chapitre suivant sur l’indemnisation).


L’indemnité d’éviction : la protection du locataire


Lorsque le propriétaire met fin au bail sans motif légitime ou reprend le local pour un usage personnel, il est tenu de dédommager le locataire.


Cette compensation, appelée indemnité d’éviction, couvre notamment :


  • La valeur du fonds de commerce.

  • Les frais de déménagement.

  • Les pertes éventuelles liées au transfert ou à la cessation d’activité.

Pour comprendre son calcul et ses conditions :


indemnité d’éviction bail commercial



Les étapes pour résilier le bail en cours de route



Pour d’autres formes de rupture anticipée, vous pouvez découvrir :


résiliation bail commercial hors période triennale


Le bailleur peut aussi vouloir rompre avant le terme normal :


  1. Vérifier la clause résolutoire

    • En cas de défaut de paiement ou d’autre violation, la clause résolutoire permet une résiliation automatique après commandement infructueux.


  2. Établir un commandement

    • Fait via un huissier, précisant la faute reprochée (ex. loyers impayés) et donnant un délai pour y remédier.


  3. Suivre la procédure légale

    • Si le locataire ne régularise pas, la résiliation est prononcée.

    • En cas de contestation, c’est le juge qui tranche.



Accord amiable : une solution parfois plus simple



S’il existe une entente possible, locataire et propriétaire peuvent choisir la résiliation de commun accord, ce qui évite les procédures longues et coûteuses.


Souvent, une compensation financière est négociée, tout comme la date de libération des locaux.


  • Formaliser l’accord : Rédigez un document écrit mentionnant la date de fin de bail et les conditions financières.

  • Pas de litige : Cette voie est la plus rapide et la moins risquée pour les deux parties.



Conseils pratiques pour réussir la résiliation côté bailleur



  1. Analyser le bail et les clauses

    • Assurez-vous de la présence d’une clause résolutoire ou de la possibilité d’exercer votre droit à l’issue des 9 ans.


  2. Respecter la procédure

    • Notification claire, par huissier ou lettre recommandée avec AR, et dans les délais légaux.


  3. Anticiper l’indemnité

    • Si vous n’avez pas de motif sérieux (travaux, usage personnel, défaut locatif), prévoyez le versement d’une indemnité d’éviction.


  4. Communiquer

    • Un locataire averti réagit souvent mieux aux négociations. En étant transparent, vous limitez les risques de litige.



Conclusion



La résiliation d’un bail commercial par le propriétaire est possible, mais strictement encadrée.


Entre la clause résolutoire pour faute locative, l’absence de renouvellement à l’échéance et l’éventuelle indemnité d’éviction, le bailleur doit se conformer à un arsenal juridique précis pour éviter les litiges.


Points clés à retenir :


  1. Délais et formalités : De la notification à l’éventuel commandement, chaque étape compte.

  2. Motif légitime ou indemnité : Sans motif sérieux, indemniser le locataire est incontournable.

  3. Accord amiable : Une sortie négociée peut simplifier la rupture, réduire les coûts et préserver la relation.

En respectant ces règles et en restant à l’écoute du locataire, le propriétaire peut rompre le bail commercial sans embuche.


En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un professionnel du droit pour sécuriser vos démarches !

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